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Brucistan
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Santa Maria, 1975
Nous sommes en 1975, en pleine guerre froide, les troupes américaines se retirent du Vietnam, la guerre civile débute en Angola et au Liban, la révolution des œillets s’achève au Portugal et enfin le continent américain est presque entièrement dominé par des régimes autoritaires soutenus par les Etats-Unis dans le cadre de la doctrine Monroe.
Santa Maria est une somptueuse île (fictive) des caraïbes de 650 000 locaux et de centaines de milliers d’étrangers, outre son cadre digne d’une des plus belles destinations de vacances sur Terre : cette île est avant tout une dictature militaire dirigée par le général Gustavo Casas. Ce dernier exerce son pouvoir sur le pays d’une main de fer depuis son coup d'État en 1970 contre le président socialiste Juan Zamora. Face à lui une puissante guérilla s’est formée, l'ARCU, Alliance Révolutionnaire des Camareristes Unifiés (en référence à Benancio Camarero, héros qui a mené l’île à l’indépendance en 1898) un groupe révolutionnaire communiste souhaitant faire tomber le dictateur. Alors le général Gustavo Casas s'est appuyé sur la CIA et les mercenaires de la Triple A (Alliance Américaine Anticommuniste) pour lutter contre cette rébellion.
Mais cette île est aussi l’île de tous les possibles, les investisseurs étrangers profitent d’une main d'œuvre peu chère et d’un gouvernement très avenant envers le secteur privé économiquement. Les touristes eux bénéficient d’un paysage idyllique : plage, casino, bars, hôtels de luxe… Tous les divertissements de ce monde sur une seule île. Cependant de l’autre côté, la grande majorité de la population native connaît pauvreté, précarité, travail laborieux (notamment dans le secteur agricole ou minier) ainsi que des inégalités des plus flagrantes. De cette façon, le climat est propice à une criminalité ambiante, depuis quelques années ont jailli de nombreux cartels souhaitant faire de l’île le principal point d’exportation de cocaïne des caraïbes. Le peuple connaît également les bavures et la peur constante de la Policia Armada, organe principal de répression du Général Casas issu de la fusion entre l’armée et la police.
Bienvenue à Santa Maria, à vous d’écrire votre histoire : faites fortune dans l’exportation de banane, rejoignez la Policia Armada et devenez un brillant officier, vivez la vie de rêve en tant que touriste ou rejoignez la lutte contre le régime… Le monde est à vous !
Santa Maria, 1975
Nous sommes en 1975, en pleine guerre froide, les troupes américaines se retirent du Vietnam, la guerre civile débute en Angola et au Liban, la révolution des œillets s’achève au Portugal et enfin le continent américain est presque entièrement dominé par des régimes autoritaires soutenus par les Etats-Unis dans le cadre de la doctrine Monroe.
Santa Maria est une somptueuse île (fictive) des caraïbes de 650 000 locaux et de centaines de milliers d’étrangers, outre son cadre digne d’une des plus belles destinations de vacances sur Terre : cette île est avant tout une dictature militaire dirigée par le général Gustavo Casas. Ce dernier exerce son pouvoir sur le pays d’une main de fer depuis son coup d'État en 1970 contre le président socialiste Juan Zamora. Face à lui une puissante guérilla s’est formée, l'ARCU, Alliance Révolutionnaire des Camareristes Unifiés (en référence à Benancio Camarero, héros qui a mené l’île à l’indépendance en 1898) un groupe révolutionnaire communiste souhaitant faire tomber le dictateur. Alors le général Gustavo Casas s'est appuyé sur la CIA et les mercenaires de la Triple A (Alliance Américaine Anticommuniste) pour lutter contre cette rébellion.
Mais cette île est aussi l’île de tous les possibles, les investisseurs étrangers profitent d’une main d'œuvre peu chère et d’un gouvernement très avenant envers le secteur privé économiquement. Les touristes eux bénéficient d’un paysage idyllique : plage, casino, bars, hôtels de luxe… Tous les divertissements de ce monde sur une seule île. Cependant de l’autre côté, la grande majorité de la population native connaît pauvreté, précarité, travail laborieux (notamment dans le secteur agricole ou minier) ainsi que des inégalités des plus flagrantes. De cette façon, le climat est propice à une criminalité ambiante, depuis quelques années ont jailli de nombreux cartels souhaitant faire de l’île le principal point d’exportation de cocaïne des caraïbes. Le peuple connaît également les bavures et la peur constante de la Policia Armada, organe principal de répression du Général Casas issu de la fusion entre l’armée et la police.
Bienvenue à Santa Maria, à vous d’écrire votre histoire : faites fortune dans l’exportation de banane, rejoignez la Policia Armada et devenez un brillant officier, vivez la vie de rêve en tant que touriste ou rejoignez la lutte contre le régime… Le monde est à vous !
